La lueur sourde qui abrite
une couronne d'épines sanglante,
le réveil de la boue et des tartanes
qui obstrue la route
de nos aventures quand vivre était un rêve,
et l'abandon
s'adaptent à la façade de mon quartier
mordu par les vagues et le salpêtre
qui inonde la Playilla et imprègne sa pauvreté
où les navires échoués dorment pour toujours,
et traîne cette absence d'enfants qui marchent,
le portefeuille au dos,
peignés, somnolents,
les adieux des orties et des chardons sur le chemin
et les géraniums blancs qui écoutent les appels
d'amants solitaires en pleurant sous la lune.
Le gémissement étouffé résolu lors de l'appel
des anciennes solitudes, des héros sans visage
entre les draps bleus qui annoncent le départ
du vieux pêcheur mort une triste nuit,
et mon âme doucement souffrante
ne peut pas embarquer avec lui
Parce qu'il est ici sur ma plage et sur les quais cassés,
dans des baisers sans nom, dans des chansons qui sonnent
et me balancer dans le sable de mes premiers jeux,
dans les sirènes sans honte qui sourient sur le rivage
et tu tombes amoureux...
a de niños que caminen,la cartera a la espalda,
peinados, somnolientos,
los adioses de ortigas y cardos en la Vía
y los geranios blancos que escuchan los requiebros
de amantes solitarios que lloran bajo la luna.
El ahogado quejido resuelto en la llamada
de antiguas soledades, de héroes sin rostro
entre sábanas azules que anuncian la salida
del viejo pescador que murió una noche triste ,
y no puede zarpar con él mi alma que sufre dulcemente
porque está aquí en mi playa y en los muelles destrozados,
en los besos sin nombre, en canciones que suenan
y se mecen en la arena de mis primeros juegos,
en sirenas sin pudor que sonríen en la orilla
y te enamoran...
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Debo tener en cuenta lo que me dijiste algún día y no escuchar tu silencio de ahora.