jueves, 12 de septiembre de 2024

Apoteosis de José Tomás en "Las Ventas" (27 de mayo de 1997)


 



Ne viendront pas les pingeons,

ni les volatineros

de la Place d'Espagne

qui guiderant ta joie

à l'église sans nom.

 

La rosée ne viendra pas

nichée dans tes lèvres,

perdue dans ton insomnie

pour te dénicher

de la mort que tu portes

sur la poitrine attrapée.

 

Le mot ne viendra pas

à te chercher sans chance,

pas même le murmure de la mer

qui a acculé ton arôme,

ni l'air même absorbé

qui bouge dans tes rideaux

qui te font une capa

qui tremble dans tes mains

de la dernière splendeur.

 

Plus jamais le torerito

l'après-midi se terminera

qui traverse la plaie

du mois de mai à tes yeux. 

Plus jamais d'applaudissements

se rouleront dans le sable

parce que c'est toujours sans but

un chagrin indestructible.

 

L'âme d'Arlequin

je vais le garder

pour que tu me sentes

comme si c'était un lys,

comme si je me réveillais

dans tes jardins stériles

pour faire rire

de rêves et de prairies.


Les pigeons ne viendront pas,

le mot ne viendra pas

ni le désert qui gémit

sur ton amour blessé,

pas un souvenir d'ombres

dans tes yeux de lumière.


Mais mon âme s'envole

pour enterrer la mort.

 

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Debo tener en cuenta lo que me dijiste algún día y no escuchar tu silencio de ahora.