Ni silence, ni de lys d'un dieu qui me console.
Je vis pour le
souvenir de ce que je n'ai jamais eu ;
J'ai visité
des prisons, hôpitaux, casernes,
J'ai parlé aux
fous, calmé les perdus,
traversé les
quartiers où habite la mort
et j'ai
délivré mon rire
au chœur qui
ne parle pas, au cœur vaincu.
Et toi qui as
quitté mon rythme dans l'anxiété
et l'âme en
fuite,
avec des
doutes tu m'abrites,
tu attaches le
silence et la douleur que tu emprisonnes
pour les
représenter comme une alouette blessée
qui chante quand elle meurt et se noie dans les larmes.
Et toi qui
m'as pris la lumière des lampadaires
Vous me
laissez avec les ombres troubles de l'Avenue.
Fotografía de Hydra
dévasté aux bords de
votre empreinte
et dans sa franchise
ne retourne pas aux sandales profondes dTu ne connais plus le bruit du vent
dans l'âme éphémère des jasmins,
le sang clair et neuf qui coule des veines,
tu ne regardes plus les nuages
tandis que l'après-midi se replie sur ton visage,
et cette fille en grisaille avec des nœuds dans les cheveux
ressent amèrement ma défaite,
souffre la solitude de l'homme face à la mort,
la cruauté de Saturne sanglote dans les horloges ;
n'écrit plus mon nom sur la routee ton chant.
3
Les lèvres lointaines que tu avais ne meurent plus
dans la
rougeur sans visage d'une larme amère
qui tombe
dans le miroir d'un sourire triste,
un arôme
passif, une esperance blessée,
un arbre
méfiant envers les feuilles du temps.
J'ai perdu
ta grâce, le rythme de tes bras,
les livres
que tu as cachés dans le grenier au vent,
j'ai du
sang sur mes ailes
et le cœur
perdu,
une
couronne fanée qui insiste sur les instants
de ces
longs vers qui s'enfuyaient de mon front.
Je ne
cherche plus dans l'ombre l'aura de ton visage,
tes
chaussures perdues dans la fête qui pleure,
ta taille
errant dans une rumeur qui sent
la lumière
de ta mémoire dans les rues vides,
Je
n'attends plus ta fierté dans la main qui tremble
sur la
croix parfumée de ton nom de famille,
mais je
continue de labourer
la mer de
ton regard.
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Debo tener en cuenta lo que me dijiste algún día y no escuchar tu silencio de ahora.